Verreries de Saint-Louis

Nos lointains ancêtres (Thierry Jolly De Munsthal)

Les origines de la cristallerie de Saint-Louis remontent à 1469, date à laquelle le Duc de Lorraine donna une Charte aux verreries

1586

Origines

Une première verrerie est établie en 1586 au cœur d'une petite vallée encaissée de la forêt des Vosges du Nord, au lieu-dit de Münzthal, principal lieu où l’on fabrique le verre. Aujourd'hui,  Saint-Louis-lès-Bitche. La guerre de Trente Ans provoque des ravages dans la région et la Verrerie cesse toute activité au milieu du XVIIe siècle.

1767

La verrerie Royale de Saint Louis

Le 18 mars 1767, Louis XV accorde à René François Jolly le privilège d'établir la nouvelle Verrerie royale de Saint Louis. Installée près de Sarreguemines, la manufacture va devenir l'une des cristalleries les plus prospères et les plus fameuses du royaume.

 

1781

François de Beaufort

Quinze ans plus tard, en 1781, François de Beaufort y met au point la formule du cristal. Rebaptisée Cristallerie royale de Saint-Louis, la manufacture se consacre dès 1829 à la seule production du cristal et introduit notamment la notion du service de verres pour la table avec le célèbre modèle Trianon

1791 à 1795

Dirigée par Gabriel d’Artigues

Pendant la Révolution, la verrerie devenue bien national est vendue, en 1809, Seiler et Walter en prennent la direction avec les anciens propriétaires et forment la « Compagnie des Verreries et Cristalleries de Saint-Louis ». Cette dernière, à nouveau prospère, se mit la première à faire du cristal moulé en 1820. Brièvement, la concurrence de la cristallerie du Creusot sera en question, mais l’affaire étant en perte de vitesse, Baccarat et Saint-Louis décidèrent de faire disparaître cette concurrence d’un commun accord.

1820

Cessation d'activité

Contrainte de cesser son activité en 1795, la manufacture de Saint Louis va renaître au XIXème siècle. Sous la Restauration, ses productions de cristal français sont commercialisées dans des boutiques parisiennes spécialisées ("Le Petit Dunkerque", "L'Escalier de cristal", "Jean Alexandre") et suscitent un extraordinaire engouement.
Le succès de l'entreprise est confirmé par une série de nouveautés fort prisées par l'aristocratie et la riche bourgeoisie. C'est d'abord le cristal coloré, l'opaline, dont la mode est lancée dans les années 1820.

1809

Le cristal moulé

Pendant la Révolution, la verrerie devenue bien national est vendue, en 1809, Seiler et Walter en prennent la direction avec les anciens propriétaires et forment la « Compagnie des Verreries et Cristalleries de Saint-Louis ». Cette dernière, à nouveau prospère, se mit la première à faire du cristal moulé en 1820. la manufacture se consacre dès 1829 à la seule production du cristal et introduit notamment la notion du service de verres pour la table avec le célèbre modèle Trianon.

De nos jours

Une des plus grandes

La Compagnie des cristalleries de St-Louis est aujourd’hui un des grands établissements industriels de France, tant par le chiffre de sa production que par le nombre de ses ouvriers. C’est une des plus importantes cristalleries du monde. Elle se livre exclusivement à la fabrication du cristal de luxe. Rachetée en 1989 par la célèbre maison de luxe Hermès, Saint-Louis signe chaque jour des pièces en cristal réalisées par des maîtres verriers et des maîtres tailleurs comptant parmi les Meilleurs Ouvriers de France.

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